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Quelques clichés de Chrystel

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Vendredi 22 mai 5 22 /05 /Mai 09:24

Histoire vécue... laissez vos coms, ça fait toujours plaisir !


Quelques mois après le début de notre relation et alors que nous étions encore étudiants, Chrystel et moi avons passé une semaine de vacances en Tunisie, dans un hôtel-club du côté de Djerba. La douceur proverbiale de cette région du Maghreb et le prix modéré du séjour ont été les principaux éléments de notre choix concernant la destination de nos vacances de printemps. Au delà des paysages et de la douceur de vivre, nous avons découvert un aspect inconnu de nous jusqu'alors de la culture locale : la propension démesurée de certains jeunes autochtones à draguer les occidentales, fussent-elles accompagnées de leur mari ou de leur compagnon.

Cela a commencé dès le premier jour, alors que nous sortîmes de l'hôtel, situé en bord de mer, pour visiter le village contre lequel il était adossé. En fait de village, il s'agissait plutôt d'un groupement de maisons abritant essentiellement des échoppes de souvenirs ou autres produits de l'artisanat local, des épiceries et des restaurants. Chrystel, consciente du trouble qu'elle pourrait causer en s'habillant comme une occidentale en été sur la Côte d'Azur, avait revêtu une jupe longue afin de cacher ses jambes, ainsi qu'un banal T-shirt, à emmanchures américaines il est vrai. Les échoppes étaient toutes tenues par des hommes, jeunes pour la plupart, qui nous haranguaient à notre passage. Parfois nous entrions, parfois nous refusions poliment les sollicitations, avec le sourire. Très vite, nous nous sentîmes pourtant mal à l'aise à cause des regards qui se portaient sur Chrystel une fois que nous avions le dos tourné, et de ce que nous supposions être des commentaires grivois en arabe accompagnés de rires. Il en fallait plus pour nous décourager et nous décidâmes pour échapper à cette atmosphère d'accepter l'invitation à boire le thé à la menthe d'un marchand de tapis, bien que nous lui signifiâmes d'emblée que nous n'avions pas la moindre intention de ramener un tapis en France. Bien mal nous en prit : après trois thés à la menthe et moult compliments échangés sur la qualité de ses tapis et la beauté de Chrystel, le jeune marchand ne comprit pas que nous repartions sans rien acheter. L'ambiance était tendue et nous regagnâmes l'hôtel alors que l'attitude des marchands sur notre passage était exacerbée par notre mésaventure.

Le lendemain, nous partîmes en excursion dans une petite ville aux portes du désert. Profitant d'un quartier libre donné au groupe, nous décidâmes de déambuler dans les rues et sur la place principale où se tenait un marché alimentaire. L'endroit était pittoresque et les étals appétissants. Nous achetâmes des épices en quantité beaucoup trop importante et humâmes la menthe fraîche. Soudain, alors que la foule s'était faite plus dense, Chrystel me déclara ébahie que quelqu'un venait de lui mettre une main aux fesses. Je lui répondis que ce n'était pas bien grave, que ce n'était pas la première ni la dernière fois que ça lui arriverait et que ses fesses s'en remettraient. Elle me répondit qu'elle avait compris que ce n'était pas la première fois que cela lui arrivait dans ce lieu, mais qu'elle avait attribué ceci à des frottements involontaires jusqu'alors. Cette fois-ci, cela ne faisait plus aucun doute et il ne s'agissait pas d'une petite flatterie anodine : quelqu’un s'était posté derrière elle et lui avait proprement malaxé le cul avant de s'éclipser parmi la foule. Elle avait cru apercevoir le coupable de dos, vêtu d'une djellaba traditionnelle et s'éloignant à grands pas, mais elle ne pouvait pas être formelle. Nous étions à la fois sidérés et incrédules. Je décidais par précaution autant que par curiosité de rester systématiquement derrière Chrystel, de manière à démasquer le sérial-peloteur et ses complices. Au bout de quelques minutes, je vis un jeune homme se poster furtivement derrière Chrystel en faisant mine de regarder par dessus son épaule l'étal sur lequel elle était penchée. Son attitude me parut normale mais Chrystel se retourna et me dit que cela venait de recommencer, alors que l'homme avait déjà disparu dans la foule. Pas de doutes, compte tenu de la diversité des profils des coupables présumés, le massage d'une bonne paire de fesses de touriste était une coutume répandue chez les représentants de la gente masculine locale. Nous regagnâmes le groupe en nous disant que lors des prochaines excursions, Chrystel devrait se vêtir d'une manière encore plus sage, quitte à mettre un pull sur ses épaules malgré la chaleur déjà présente en cette fin d'avril.

A l'hôtel, Chrystel se faisait draguer ouvertement par un jeune et sympathique gérant d'une boutique de souvenirs qui s'ennuyait à mourir compte tenu de la rareté des clients. A chaque fois que nous passions devant sa boutique située au rez-de-chaussée du bâtiment principal, c'est-à-dire en gros à chaque fois que nous quittions ou que nous regagnions notre chambre, il l'alpaguait et cherchait à entamer une conversation. Chrystel, très sociable, se laissait prendre au jeu même si elle devait prendre régulièrement quelques minutes pour cela. Ce qui était frappant dans la démarche de ce charmant jeune homme, c'est qu'il ne s'adressait pratiquement qu'à elle, malgré l'absence totale de réaction hostile de ma part. L'épisode des mains aux fesses m'avait en effet renforcé dans ma conviction qu'il était inutile de s'énerver contre ce type d'attitude désobligeante. Bien sûr, il était rageant de constater que ces hommes se permettaient avec les européennes des comportements socialement prohibés avec les tunisiennes : cela en disait long sur la perception qu'ils avaient de la femme occidentale, probablement réputée libérée et facile. Le plus étonnant, c'est que le fait que la femme soit en couple n'était pas de nature à calmer les ardeurs.

L'avant dernier jour de notre voyage, nous décidâmes d'aller faire du shopping à Houmt Souk, la principale ville de Djerba. Là, nous fumes rapidement accostés par un jeune homme sympa nous proposant de nous guider dans nos achats parmi les échoppes. D’ordinaire, nous rejetons ce genre de propositions qui s’avèrent souvent vénales d’une manière ou d’une autre. Mais cette fois-ci, nous avions pour objectif de ramener des bijoux en argent en France et nous ne trouvions pas les échoppes des bijoutiers dans le souk. Après l’avoir averti que nous ne lui donnerions pas d’argent, nous acceptâmes qu’il devienne notre guide. Il était enjoué et avait de la conversation. Il nous emmena dans différentes échoppes de bijoux berbères et restait en retrait durant les négociations. Petit à petit, les réticences s’estompèrent et une certaine complicité se créa entre nous trois. Je remarquais cependant rapidement qu’il parlait presque uniquement à Chrystel et qu’il faisait en sorte d’être toujours à ses côtés dans les magasins ou dans les ruelles du souk. Il la prenait par l’épaule, lui caressant au passage son bras dénudé, ou par la taille. Au fur et à mesure que nous progressions dans nos achats, il se faisait plus familier. Il avait manifestement une certaine fierté à se promener dans le souk avec Chrystel à ses côtés. Parfois, il échangeait quelques paroles et des regards complices avec des marchands parmi ses connaissances. La situation, troublante, commençait à m’agacer. J’essayais de mettre un terme à notre escapade, mais il nous proposa de prendre un thé à la menthe à la terrasse d’un café. Comme il insista lourdement, nous finîmes par accepter. La conversation était plaisante ; nous parlions de la condition des femmes en Tunisie, puis il nous fit part des difficultés que rencontrent les jeunes hommes pour débuter dans la vie étant donné que pour pouvoir se marier, il faut avoir les moyens de posséder une maison… il enviait les européens sur ce plan et remarquait que les femmes françaises ou allemandes étaient très libérées. Puis il nous apprit qu’il avait régulièrement des maîtresses européennes, qui lui offraient des cadeaux ou lui envoyaient un peu d’argent une fois rentrées dans leur pays. A l’époque, il en avait trois simultanément. Il nous expliqua que de nombreuses femmes venaient à Djerba pour profiter de la vigueur des jeunes hommes locaux. Comme je m’en étonnais, il insista en nous disant que les tunisiens savaient particulièrement bien faire l’amour, mieux que les européens, et qu’ils étaient bien montés. Il lançait des regards avides sur Chrystel qui ne laissait planer aucun doute sur où il voulait en venir… elle n’était pas du tout choquée ni effarouchée par ses propos. Curieuse, elle relançait régulièrement la conversation. Avant de rejoindre notre hôtel, nous voulions acheter des bières, ce qui n’est pas chose facile en Tunisie. Notre ami nous accompagna chez un revendeur clandestin d’alcool et sur le chemin, alors que j’étais quelques pas devant eux deux, il colla Chrystel comme jamais, lui parlant à l’oreille et lui enlaçant la taille… je suppose qu’ils continuaient la conversation que nous avions commencé au café. J’étais mal à l’aise et un peu atteint dans mon amour propre, mais je ne pus alors m’empêcher de penser à ce type en train de baiser ma nana, avec son « savoir faire tunisien » et sa grosse queue. L’idée m’excita, mais ni elle ni moi n’étions prêts à jouer le jeu. Ce sont néanmoins ces situations vécues qui nous ont conduites plus tard à franchir le pas des trios et du candaulisme. Cette fois là, nous quittâmes poliment notre complice et regagnâmes sagement notre hôtel.

 

Par David - Publié dans : Mes aventures libertines - Communauté : Couples candaulistes
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